La France se joint à l'enquête sur l’incendie de l’avion à Moscou

© Sputnik . Sergueï Mamontov / Accéder à la base multimédiaLe SSJ-100 d'Aeroflot après un atterrissage d'urgence et un incendie à l'aéroport de Moscou-Cheremetievo
Le SSJ-100 d'Aeroflot après un atterrissage d'urgence et un incendie à l'aéroport de Moscou-Cheremetievo - Sputnik Afrique
S'abonner
Le Bureau d'enquêtes et d'analyses pour la sécurité de l'aviation civile (BEA) participe à l’enquête sur l’accident du Sukhoi SuperJet 100 car la France a pris part au développement du moteur de cet avion, a annoncé à Sputnik le service de presse de l’Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA).

Le service de presse de l’Agence européenne de la sécurité aérienne a annoncé à Sputnik que la France participait elle aussi à l’enquête sur l’accident du Sukhoi SuperJet 100 (SSJ100) d’Aeroflot à l’aéroport de Cheremetievo (Moscou), le 5 mai.

Ainsi, «l’Agence européenne de la sécurité aérienne est impliquée dans l’enquête en tant que consultant technique d'un représentant accrédité du Bureau d'enquêtes et d'analyses pour la sécurité de l'aviation civile (BEA), qui participe à l'enquête en tant que représentant de l'État qui a développé le moteur», indique le communiqué.

Le 5 mai, un SuperJet 100 d'Aeroflot effectuant un vol entre Moscou et Mourmansk avec 78 personnes à bord, dont cinq membres d'équipage, est retourné à l'aéroport Cheremetievo 28 minutes après son décollage. Il a effectué un atterrissage d'urgence à 18h32, heure locale. L'avion n'a réussi à se poser qu'à la seconde tentative en raison du mauvais temps, son train d'atterrissage s’est cassé et ses moteurs ont pris feu.

Le SSJ-100 d'Aeroflot après un atterrissage d'urgence et un incendie à l'aéroport de Moscou-Cheremetievo - Sputnik Afrique
L’atterrissage d’urgence meurtrier à Moscou sous un nouvel angle (vidéo)
Selon le Comité d'enquête de Russie, 40 passagers et un membre d'équipage ont été tués dans l'incendie, 33 passagers et quatre membres d’équipage ont survécu.

Le Comité d’enquête étudie plusieurs hypothèses dont la qualification insuffisante des pilotes, des aiguilleurs du ciel et des personnes chargées d’effectuer l'inspection technique de l'aéronef, ainsi qu’une défaillance technique et des conditions météorologiques défavorables.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала