L'Équateur s'est déclaré lundi 15 avril victime de 40 millions de cyberattaques sur les pages Web d'institutions publiques depuis qu'il a retiré l'asile politique à Julian Assange, le fondateur de Wikileaks.
Selon Javier Jara, sous-secrétaire du département du gouvernement électronique du ministère des Télécommunications (MINTEL), le pays a subi «des attaques importantes» qui bloquaient l'accès à Internet à la suite de «menaces émanant de groupes liés à Julian Assange».
Le 11 avril, l'Équateur, qui avait accueilli Julian Assange dans son ambassade londonienne depuis 2012, a privé le fondateur de WikiLeaks de son droit d'asile diplomatique. La police britannique a ensuite annoncé que M.Assange avait été arrêté conformément à un mandat délivré en 2012 pour non comparution au tribunal.
Selon le Président équatorien Lenin Moreno, Julian Assange a tenté de créer un «centre d'espionnage» dans l'ambassade d'Équateur à Londres.