«Nous regrettons cette décision et rappelons notre attachement à la liberté de la presse et à la protection des journalistes, partout dans le monde», a déclaré la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Agnès von der Mühll, lors d'un point de presse électronique, sans plus de commentaires, répondant ainsi à l’expulsion du chef du bureau de l’AFP à Alger .
Le chef du bureau de l'AFP, dont le titre de séjour en Algérie était arrivé à échéance le 28 février, n'avait plus d'accréditation depuis la fin de l'an dernier.
Pour le président de Reporters sans frontières, Christophe Deloire, «l'expulsion du directeur du bureau de l'AFP à Alger est plus qu'un signe extrêmement négatif, c'est l'indice d'une volonté de dissimulation: pourquoi violer la liberté de la presse dans une telle période politique?», a-t-il tweeté.
Le PDG de l'AFP, Fabrice Fries, a déclaré mardi que cette expulsion était «inacceptable» et annoncé qu'il n'était «pas question, dans ces conditions, de nommer dans l'immédiat un nouveau directeur à Alger».