La Bulgarie est prête à envoyer 3.000 militaires à sa frontière avec la Grèce, a annoncé dimanche sur Facebook le ministre bulgare de la Défense, Krassimir Karakatchanov, tout en niant l'existence d'un danger immédiat pour son pays. Cette déclaration intervient quelques jours après que des affrontements entre la police et des migrants ont eu lieu près du camp de Diavata en Grèce.
«En tant que vice-Premier ministre, ministre de la Défense et chef de file du VMRO — Mouvement national bulgare — je tiens à déclarer qu'il n'y a pas de danger immédiat de vague migratoire pour la Bulgarie. En cas de nécessité, l'armée est prête à envoyer jusqu'à 3.000 militaires à sa frontière», a-t-il écrit.
Selon l'AFP, des heurts entre la police et des migrants ont éclaté le vendredi 5 avril devant le camp de réfugiés de Diavata situé près de la ville grecque de Thessalonique où des centaines de migrants avaient commencé à se rassembler depuis jeudi soir. Nikos Ragos, responsable local de la politique migratoire, cité par l'agence, a expliqué que les migrants avaient commencé à affluer vers Diavata suite aux rumeurs sur les réseaux sociaux les appelant à venir dans le nord de la Grèce pour faire pression et réclamer l'ouverture de la frontière avec la Macédoine du Nord.