Le Président vénézuélien a incité samedi lors d'un grand rassemblement à Caracas tous les dirigeants du monde à contraindre Washington d'abandonner son agression contre le Venezuela.
«J'exhorte les chefs d'État et de gouvernement du monde à faire entendre leurs voix […] pour défendre les revendications visant à mettre un terme à l'agression de l'impérialisme américain contre le peuple du Venezuela», a-t-il déclaré.
En dépit de cela, le peuple vénézuélien, cependant, «ne se dispute avec personne et mérite du respect, non pas de l'agression», a-t-il ajouté.
«Regardez ce peuple, M.Trump. Ce peuple vous battra une fois et des milliers de fois», a-t-il dit.
Nicolas Maduro a en outre appelé toutes les forces vénézuéliennes à former une alliance nationale visant à unir le pays et à demander conjointement aux autorités américaines d'arrêter les attaques contre l'économie de son pays.
«Arrêtez le blocus, les poursuites financières! Pour chaque sanction, nous donnerons une nouvelle riposte, il y aura encore plus de révolution. Ils ne pourront jamais nous vaincre!», a-t-il conclu.
Auparavant, la Cour suprême du Venezuela (TSJ) avait demandé à l'Assemblée constituante de lever l'immunité du chef de l'opposition Juan Guaido pour avoir violé son interdiction de quitter le pays, laquelle avait été décrétée par la Cour suprême le 29 janvier 2019.
L'ex-président de l'Assemblée nationale avait en effet quitté le pays pour effectuer une tournée en Colombie, au Brésil, au Paraguay, en Argentine et en Équateur, de fin février à début mars.
Suite à cette démarche, les autorités vénézuéliennes ont lancé une procédure pénale contre Juan Guaido.
Fin mars, la justice vénézuélienne a ordonné de mettre en détention provisoire Roberto Marrero, conseiller du leader de l'opposition Juan Guaido, interpellé pour détention d'armes à son domicile.
Précédemment, les médias avaient relaté que deux proches de Juan Guaido, Roberto Marrero et Sergio Vergara, avaient été arrêtés par les services de renseignement, les autorités ayant annoncé «le démantèlement d'un groupe terroriste». M.Vergara avait été relâché peu après.