Castaner sur le Gilet jaune matraqué à Besançon: «des gestes qui peuvent se produire»

© AFP 2024 GEORGES GOBET / AFPChristophe Castaner
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Le ministre français de l’Intérieur a commenté l’incident du manifestant matraqué à la tête par un policier lors de l’acte 20 des Gilets jaunes à Besançon. Selon lui, «il n'y a pas d'images de violence policière».

Interrogé à propos du manifestant victime d'un coup de matraque à la tête lors de l'acte 20 des Gilets jaunes à Besançon, le ministre français de l'Intérieur a déclaré qu'il y avait «un signalement d'un fait qui peut semer le doute» tout en niant avoir des preuves de «violence policière». La vidéo de sa déclaration a été diffusée par Pure Tele.

«Il n'y a pas d'images de violence policière. Il y a une scène où un policier dans l'action, au moment d'une charge, a effectivement poussé quelqu'un», a indiqué M. Castaner.

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Un Gilet jaune violemment matraqué à la tête par un policier à Besançon (vidéo choc)
Le ministre a expliqué que «quand les policiers sont chargés de dégager une manifestation, il y a des gestes qui peuvent se produire». Par ailleurs, M. Castaner a déclaré que, selon les informations qui lui avaient été rapportées, «l'individu en question voulait se saisir d'une grenade».

Il a également appelé à ne pas critiquer «tout geste» des policiers.

«On ne peut pas d'un côté critiquer tout geste de chacun des policiers de France qui sont confrontés à des violences et ne pas parler de ce policier qui est toujours en réanimation depuis dix jours après être tombé sur la place de la République», a-t-il ajouté en faisant référence au policier qui avait fait une crise cardiaque le 23 mars lors d'une manifestation des Gilets jaunes.

Une vidéo filmée par une journaliste de Média 25 montre un policier frapper à la tête un Gilet jaune avec sa matraque lors de l'acte 20 à Besançon. Entre-temps, un autre policier ramasse au sol un objet ressemblant à une grenade lacrymogène.

Citée par France Bleu, la préfecture «affirme que le manifestant aurait été vu en train de ramasser une grenade de gaz lacrymogène» et rappelle que la manifestation n'était «pas déclarée».

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