Sauvages, mélenchonistes, anarchie... Un syndicat policier vilipende l’acte 18

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Dégâts sur les Champs-Élysées après l’acte 18 - Sputnik Afrique
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Suite aux violences qui ont marqué l’acte 18 des Gilets jaunes, le syndicat Synergie-Officiers a dénoncé les «appels à la radicalisation par la clique des Drouet, Nicolle et consorts et la petite cohorte de leurs adorateurs mélenchonistes».

Synergie-Officiers, «syndicat majeur du corps de commandement de la Police nationale», a condamné sur son site officiel «les scènes de chaos et de guérilla qui ont émaillé la journée du 16 mars», les qualifiant de «sans précédent depuis des dizaines d'années».

«Les Champs-Élysées ont été saccagés car livrés à des hordes de sauvages excités par les appels à la radicalisation et la violence par la clique des Drouet, Nicolle et consorts et la petite cohorte de leurs adorateurs mélenchonistes qui vendredi encore dénonçaient des "violences policières" imaginaires», lit-on dans un communiqué syndical intitulé simplement «Assez!».

Gare de Saint Charles à Marseille (Image d'illustration) - Sputnik Afrique
La police gaze les passagers dans la gare de Marseille lors de l'acte 18 (vidéo)
Le document déplore notamment la réduction «à portion congrue» du nombre des LBD chez les policiers ainsi que l'absence de réponse aux violences subies par certains membres des forces de l'ordre.

Le syndicat fustige également «un État impotent et incapable de donner des ordres fermes pour préserver l'ordre républicain», tout en dénonçant une «campagne de dénigrement et de diffamation» menée selon lui par l'institution indépendante Défenseur des droits.

«Si rien n'est fait, ce pays sombrera dans l'anarchie et certains de nos concitoyens excédés et apeurés céderont aux sirènes de solutions radicales qui aggraveront encore la situation», prévient Synergie-Officiers.

Deux jours après les violences commises sur les Champs-Élysées le 16 mars, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a annoncé vouloir poursuivre en justice les deux leaders des Gilets jaunes, Éric Drouet et Maxime Nicolle qui, selon lui, «alimentent la violence».

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