À en croire le site polonais The first news (TFN) qui a publié ce jeudi les photos du «journal intime de l'officier SS Egon Ollenhauer», le document contient des information concernant les détails d'une opération spéciale visant dissimuler vers la fin de la Seconde Guerre mondiale dans 11 endroits en Pologne quelque 260 camions chargés de lingots d'or, de pièces de monnaie, d'objets de valeur et d'œuvres d'art dont des tableaux de Botticelli, de Rubens, de Monet et de Rembrandt.
Toneladas de oro, obras de arte, joyas y medallas, revelan el diario de guerra (manuscrito) de un oficial de la SS, Egon #Ollenhauer, que esconde el camino a 11 tesoros enterrados en Poloniahttps://t.co/Cu74KXqAQV #manuscrito #Hitler #Alemania #Nazismo #Polonia #IIWW #masoneria pic.twitter.com/x1Kntpk2eG
— LAURA REYES (@LAURASolete123) 9 марта 2019 г.
Toujours selon le site, le journal en question est détenu par la fondation allemande Schlesische Brücke qui l'a reçu de la loge maçonnique allemande de Quedlinburger. Dans une interview accordée à TFN, le représentant de la fondation Darius Franz Dziewiatek a expliqué que la loge avait transmis le journal à condition que son contenu ne soit pas révélé avant que toutes les personnes évoquées sur ses pages ne soient décédées.
Bien que M.Dziewiatek assure que l'authenticité du journal a été confirmée au cours de plusieurs expertises, l'historien russe Konstantin Zalessky, qui a écrit plus d'une douzaine de livres sur l'Allemagne nazie, a trouvé plusieurs incohérences dans cette histoire.
«Le document lui-même n'a pas été publié, sauf les photos de quelques pages. Cela doit être traité avec beaucoup d'attention. Ceux qui ont présenté ces documents prétendent qu'ils ont fait l'objet de cinq expertises mais on ignore qui les a faites» a-t-il déclaré à la chaîne Zvezda.
En outre, l'historien a noté que le nom de famille Ollenhauer ne figurait pas dans les documents SS. Le contenu du journal, lui aussi, pose beaucoup de questions. Selon Zalesski, les données sur 260 camions avec de l'or ne sont pas plausibles.
«La question qui se pose est de savoir combien de personnes faut-il mettre au travail pour desservir autant de camions, combien de personnes ont participé à l'opération? [… ] Il doit y avoir plus d'un millier de personnes», a-t-il conclu.