Gilets jaunes: face à l'appel de l'Onu, Macron prend la défense des forces de l'ordre

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Alors que le Haut-commissaire de l'Onu aux droits de l'Homme, Michelle Bachelet, a récemment exigé des autorités françaises d’enquêter sur l’usage excessif de la force contre des Gilets jaunes, Emmanuel Macron a appelé à ne pas qualifier ce qui se passait lors des manifestations de «violences policières» et de «répression».

S’exprimant lors du Grand débat à Gréoux-les-Bains, Emmanuel Macron n’était pas d’accord avec une Gilet jaune présente qui a qualifié les actions des forces de l’ordre à l’encontre des manifestants de «répression».

«Je n'aime pas le terme de répression parce que cela ne correspond pas à la réalité», a déclaré  le Président.

Et d'ajouter:

«La liberté de manifester et de s’exprimer est essentielle. Mais depuis plusieurs semaines, [il y a] des gens […] qui ont décidé de s'infiltrer et de dénaturer cela [le mouvement des Gilets jaunes, ndlr]. Ils ont détruit, ils ont menacé, ils ont frappé les forces de l’ordre, c’est-à-dire des gens qui vous défendent au quotidien. Ne parlez pas de répression et de violences policières, ces mots sont inacceptables dans un État de droit».

Bien que le Président ait reconnu qu’il y avait eu des blessés, il a souligné qu’il y en avait eu, non du fait des forces de l’ordre, mais du fait «d’autres bêtises». Toutefois, il a insisté à plusieurs reprises sur l'absence de «violences policières» lors des manifestations.

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«Tant que je serais là, la liberté de manifester et l'État de droit seront préservés, mais avec la rigueur qui convient pour que l'ordre public soit respecté», a conclu M.Macron.

Pour rappel, Michelle Bachelet a demandé ce mercredi à la France de mener une enquête sur les cas de violences policières survenues pendant les manifestations des Gilets jaunes. Il s'agit notamment de l'usage de lanceurs de balle de défense (LBD) qui ont fait de très nombreuses victimes ces dernières semaines. La représentante de l'Onu a comparé la situation en France à celle des répressions violentes au Soudan, en Haïti et au Zimbabwe où les manifestants «réclament un dialogue respectueux et de vraies réformes».

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