Le tribunal de la capitale japonaise a accepté mardi la demande de libération sous caution de Carlos Ghosn, moyennant le versement d'un milliard de yens (plus de 7,9 millions d'euros).
Carlos Ghosn, dont c'était la troisième demande de remise en liberté, a interdiction de quitter le Japon, avait précisé le tribunal, et des mesures visant à l'empêcher de falsifier des preuves ont aussi été prises. De plus, selon les informations de l'agence de presse Kyodo, l'homme d'affaires va notamment être placé sous vidéosurveillance à son domicile.
Accusé d'avoir minimisé ses revenus chez Nissan pendant près de dix ans, jusqu'en 2018, il a été arrêté le 19 novembre dernier. Pendant son procès, il a nié les faits qui lui sont reprochés. S'il était reconnu coupable, l'ex-dirigeant risquerait jusqu'à dix ans de prison.
Le montant de la caution fixé à un milliard de yens est parmi les plus élevés jamais enregistrés au Japon mais ne représente cependant que la moitié des deux milliards de yens payés en 2005 par Mitsuru Asada, un homme d'affaires reconnu coupable par la suite.