Une personne est décédée vendredi à Alger au cours des heurts opposant des dizaines de manifestants à la police. Selon la chaîne al-Arabiya, la victime était une personne âgée.
D'après la police, citée par la télévision nationale, 56 policiers ont également été blessés, de même que sept manifestants.
Image de la violence à alger #algerie #algeria #manifestations #bouteflika pic.twitter.com/MVQqGWGMOq
— Bouzid Ichalalene (@BouzidIchalalen) March 1, 2019
La police a procédé dans la journée à 45 arrestations, incluant cinq personnes qui avaient tenté d'entrer dans l'hôtel El Djazaïr, a ajouté la télévision en citant un communiqué de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), laquelle chapeaute les différents services de la police algérienne.
Des affrontements ont eu lieu le 1er mars dans la capitale algérienne, après les prières du vendredi, pendant une manifestation réunissant des opposants au 5e mandat du Président Abdelaziz Bouteflika, à moins de trois jours de la date limite pour son dépôt de candidature.
Des manifestants croisés à l’instants cachés dans une « cabane » m’ont dit qu’il a un vieux qui est décédé. (Info non confirmée) à #alger #algerie #Algeria #بوتفليقة #manifestations pic.twitter.com/LV24omVIun
— Bouzid Ichalalene (@BouzidIchalalen) March 1, 2019
Selon des sources sécuritaires, certains manifestants sont parvenus à entrer dans l'enceinte de l'hôtel et ont vandalisé des voitures sur le parking.
D'autres affrontements entre policiers et protestataires ont eu lieu en fin de journée sur la Place du 1er-Mai, dans le centre-ville, selon des images diffusées sur les réseaux sociaux.
Abdelaziz Bouteflika, 82 ans et victime d'un AVC en 2013, au pouvoir depuis 1999, a annoncé le 10 février qu'il se présenterait pour un 5e mandat.
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— R_Benallal (@R_Benallal) March 1, 2019
Suite à l'annonce de sa candidature à l'élection présidentielle du 18 avril 2019, des manifestations populaires la dénonçant ont eu lieu dans plusieurs villes d'Algérie. Dans le même but, deux marches nationales se sont déroulées les 22 et 24 février. En réponse, le Front de libération nationale (FLN) a décidé d'appeler ses militants à une contre-manifestation en faveur du Président sortant, laquelle s'est tenue le 22 février.