De multiples commentaires ont inondé les réseaux sociaux après que Mediapart a signalé que deux procureurs accompagnés de policiers se sont présentés le 4 février dans les locaux du site d'actualité pour les perquisitionner et ce quelques jours après la publication d'enregistrements d'une conversation attribuée à Benalla et Crase.
À en juger par leurs publications sur Twitter, la majorité des internautes ont été indignés par cette tentative. Certains ont écrit qu'Emmanuel Macron avait «perdu la raison» et que la République française «se transformait» en un «régime autoritaire».
Macron a perdu la raison. #LoiAntiCasseurs liberticide et tentative de perquisition chez @Mediapart pour couvrir son protégé… Notre République se transforme sous nos yeux en régime autoritaire. À toutes les bonnes consciences, il faut se réveiller! #Benalla #perquisition
— François Boulo (@BouloGiletJaune) 4 февраля 2019 г.
Tentative de #perquisition #Mediapart pour atteinte à vie privée de #Benalla ne provient pas d’une plainte mais d’une décision du #Parquet à qui des éléments auraient été transmis🤔Qui dirige Parquet? Qui a transmis des éléments?lesquels? #affairedEtat https://t.co/ZakOWuMKBv
— Jean-Marc Alric (@jmAlric11) 4 февраля 2019 г.
Le pouvoir macroniste cherche à museler les médias?#Médiapart #perquisition
— #Sarkozy2022 #Matricule1218 (@Guillaume6869) 4 февраля 2019 г.
Inquiétant. Mais qu'a-t-il donc de si important à cacher pour autant protéger #Benalla??
Il y a eu également ceux qui ont fait remarquer que des médias français, comme la radio France Inter, n'avaient pas couvert la perquisition dans les locaux de Mediapart.
Incroyable: ce soir la radio nationale @franceinter n'a pas un mot dans son journal de 19h sur la #perquisition chez #Mediapart. Trop occupés à couvrir le #GrandDebat sans doute?
— Sylvie Nony (@sylnony) 4 февраля 2019 г.
Certains internautes ont exprimé leur soutien à ce site d'actualité tout en qualifiant la tentative de perquisition de «grave atteinte à la liberté de la presse».
Tout mon soutien à @Mediapart. Cette #perquisition est une grave atteinte à la liberté de la #presse. Ce "métier n'est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort. Il est de porter la plume dans la plaie…" (A. Londres) @AnneNivat @alancelin @EliseLucet @anne_sinclair ⤵ pic.twitter.com/UTe2YSTDlA
— Morad EL HATTAB (@hattab_morad) 4 февраля 2019 г.
Sinon, évidemment que la #perquisition chez #Mediapart, c'est pour trouver leurs sources. Et si eux cèdent, c'est fini
— En visite (@perduagauche) 4 февраля 2019 г.
D'autres ont dit avoir «super peur» à cause des «attaques» d'Emmanuel Macron contre les médias. Selon eux, le Président français est toutefois en train de «creuser sa propre tombe».
#perquisition J'sais pas vous, mais Macron qui s'attaque à des journaux ça commence réellement à me faire super peur. On est vraiment pas loin de l'épaisse ligne des principes dictatoriaux.
— marvellous (@psychow8) 4 февраля 2019 г.
#Affaire#Macron#Benalla#Crase Avec la tentative de #perquisition du #ParquetDeParis aujourd'hui au journal @Mediapart, #Macron est en train de creuser sa propre tombe! #abus #libertédexpression https://t.co/hF4wx0nJGM
— Cosette (@Cosette_cause) 4 февраля 2019 г.
Plusieurs utilisateurs de Twitter se sont lancés dans une véritable compétition en diffusant des images hilarantes liées à la situation autour de Mediapart.
Vous ne passerez pas! ✋#Perquisition #Mediapart #AffaireBenalla @edwyplenel pic.twitter.com/8UkPzhOYIX
— Humain du capitalisme tardif (@humainducapital) 4 февраля 2019 г.
#perquisition pic.twitter.com/sXx6lfiN87
— MAnne B (@maby5134) 4 февраля 2019 г.
JPP #Mediapart #perquisition
— André (@lebalaiz_) 4 февраля 2019 г.
(cc @postbadjeanluc) pic.twitter.com/xNFqFZZhZk
— Aymeric AMEIL (@ayamail41) 4 февраля 2019 г.
#AffaireBenalla #perquisition #Mediapart pic.twitter.com/JYyQ8ukgEU
— PROUTE Pascal (@PascalProute) 4 февраля 2019 г.
Moins d'une semaine après que Mediapart a révélé des extraits d'une conversation que le site présente comme ayant eu lieu entre l'ancien chargé de mission à l'Élysée Alexandre Benalla et l'ancien gendarme Vincent Crase, ce média d'investigation en ligne a communiqué sur son compte Twitter sur une tentative de perquisition de ses locaux entreprise le 4 février.
Comme le précise le média qui promet de livrer plus de détails dans des publications à venir, deux procureurs, accompagnés de trois policiers, ont voulu perquisitionner ses locaux et ce dans le cadre d'une enquête ouverte par le parquet «pour [notamment] atteinte à la vie privée de M.Benalla suite à nos révélations de la semaine dernière».