Jugeant que l'armée du pays donnait «la garantie maximale de l'union, de l'intégrité et du respect de la souveraineté du Venezuela», Nicolas Maduro a appelé à veiller à la «cohésion» et la «loyauté absolue» des Forces armées vénézuéliennes, écrit le site Diario Vasco.
«Nous sommes à un moment où il faut défendre notre indépendance, "être ou ne pas être" a déclaré le grand Shakespeare, c'est le dilemme d'aujourd'hui, être une patrie ou être une colonie, être le Venezuela ou n'être rien», a poursuivi le Président.
Durant son discours, le Président de la République bolivarienne s'est également comparé à Jésus-Christ.
«Je suis un ouvrier comme Jésus, le Christ Rédempteur. Un chrétien du Christ, pas un chrétien de la fausse soutane», a-t-il indiqué cité par le site Efecto Cocuyo.
Rappelons que dans une interview accordée dimanche à la chaîne CBS, Donald Trump a souligné que le scénario de l'envoi de soldats américains au Venezuela était «une des options» examinées. Caracas a immédiatement condamné les déclarations du Président américain et a indiqué que le peuple vénézuélien ne permettrait aucune intervention étrangère dans son pays.
L'opposant Juan Guaido, renvoyé le 22 janvier du poste de président de l'Assemblée nationale vénézuélienne sur décision de la Cour suprême, s'est autoproclamé le lendemain «Président en exercice» du pays et a prêté serment pendant une manifestation à Caracas. Donald Trump l'a reconnu comme «Président par intérim».
Nicolas Maduro a estimé que les États-Unis avaient essayé d'organiser un coup d'État au Venezuela et a rompu les relations diplomatiques avec le pays, le 23 janvier. M.Maduro a qualifié M.Guaido de Président non-constitutionnel.
Le 27 janvier, la France, l'Espagne, l'Allemagne, le Royaume-Uni et la Belgique ont annoncé qu'ils seraient prêts à reconnaître Juan Guaido comme Président du Venezuela si aucune élection n'était annoncée dans un délai de huit jours.
Le 2 février, Nicolas Maduro a proposé d'organiser des élections législatives anticipées.