Interrogé par Sputnik lors de la marche des Foulards rouges de ce dimanche à Paris, un partisan du mouvement a confié qu'il était là parce que «ce n'était plus possible de voir ce qui se passe», montrant le slogan écrit sur son dos «stop aux violences»:
«Les voyous en prison, les casseurs, on en voit partout.»
🎥 #SputnikVidéo Un Foulard rouge: «Je ne suis pas contre les #Giletsjaunes, mais l’image qu’ils donnent»#Foulardsrougeshttps://t.co/1lG2TicWQP pic.twitter.com/5tLDlRp3S6
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Arrivé de la Haute-Loire, ce Foulard rouge a tenu à donner un exemple des violences qui l'ont choqué:
«La préfecture de la Haute-Loire a été incendiée, ça, c'est grave, mais c'est plus grave après. Ils ont empêché les pompiers de venir».
«Ce n'étaient peut-être pas des Gilets jaunes, mais tout s'est amalgamé autour. C'est pourquoi c'est marqué «stop aux violences».
«Je ne parle que pour moi, je ne suis pas contre les Gilets jaunes, je suis contre l'image qu'ils donnent, les images de violence et tout, c'est tout le mouvement des Gilets jaunes, c'est dégueulasse et les politiques s'emparent de cela», a-t-il conclu.
«Manif déguisée du gouvernement»
«Pour moi, cette marche-là, c'est une marche, une manif déguisée du gouvernement. Ils ont dit qu'il n'y aurait pas des écharpes. Il y a des écharpes.»
Elle a fait part de ses impressions lorsqu'elle se trouvait parmi quelques Gilets jaunes:
«J'étais avec quelques jaunes. Ils sont venus nous voir comme des cow-boys contre des Indiens».
Début de la manifestation des #Foulardsrouges à Paris
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La manifestante a tenu à souligner que les événements actuels en France, dont les manifestations des Gilets jaunes et des Foulards rouges, étaient un élément de division de la population, même si, au fond, les représentants des deux mouvements poursuivaient le même but:
«L'heure est grave en France, qu'on divise les gens. Ils disent «non aux violences», je dis «non aux violences», ils disent «vive la République », je dis «oui à la République». Mais je dis «le droit fondamental». Dans mon cas «un toit, c'est un droit.»
Le mouvement des Foulards rouges est né fin novembre pour protester contre les blocages, avant de rejoindre «STOP. Maintenant, ça suffit» apparu sur Facebook à la mi-décembre. Les organisateurs de la manifestation de ce dimanche assurent qu'elle est «apolitique» et apportent leur soutien non pas aux autorités, mais plus largement, à la République.