Lors d'une intervention à Gaziantep, le Président turc a souligné l'importance pour son pays de sa coopération avec la Russie dans la zone de désescalade d'Idlib.
«Si nous n'étions pas intervenus avec la Russie à Idlib, des centaines de milliers de personnes viendraient aujourd'hui dans notre pays», a-t-il indiqué.
À l'issue des négociations de Sotchi entre les Présidents russe et turc le 17 septembre dernier, les ministres de la Défense des deux pays ont signé un mémorandum sur la stabilisation dans la zone de désescalade d'Idlib et sont convenus d'y créer une zone démilitarisée.
À la fin du mois de décembre, le ministre russe des Affaires étrangères a souligné que la présence de soldats turcs dans la zone de désescalade d'Idlib était «en accord avec le gouvernement syrien» qui avait salué le mémorandum de Sotchi. Selon le ministre, ce document est également soutenu par l'Iran, le troisième garant du processus d'Astana.