Suite aux explications d'Alexandre Benalla sur son déplacement au Tchad, son entourage a indiqué à LCI que l'ancien collaborateur avait fait des «dizaines de déplacements en Afrique ces dernières semaines» et s'était même entretenu avec «Plusieurs présidents» du continent.
Selon LCI, ces déplacements n'enfreignent pas les contraintes imposées à l'ancien collaborateur du Président français mis en examen pour violences volontaires.
Mercredi, Alexandre Benalla a expliqué à LCI qu'il proposait des services de conseils à des «entreprises qui venaient au Tchad pour monter des usines dans l'industrie qui vont créer 3.000 emplois à N'Djamena».
D'ailleurs, Alexandre Benalla a transmis mercredi à l'AFP un communiqué dans lequel il a qualifié de «diffamatoires», «calomnieux» et «irresponsables» les propos tenus par l'Élysée, qui affirmait qu'il n'était en «aucun cas un intermédiaire officieux ou officiel» et qu'une enquête interne avait été diligentée pour savoir s'il avait pu «profiter de son titre» à des fins personnelles lors de son déplacement au Tchad.
Dans un article publié le 24 décembre, Le Monde affirme qu'Alexandre Benalla, mis en examen pour «violences volontaires», s'est rendu au Tchad juste avant le Président français et y a rencontré Oumar Déby, directeur général de la Réserve stratégique tchadienne et frère du Président Idriss Déby. Le journal cite notamment la réaction de l'Élysée, qui a pris ses distances avec M.Benalla.