La «faim invisible», ou la «faim cachée», est le terme donné par les spécialistes aux carences en micronutriments qui se produit «lorsque la qualité de la nourriture consommée ne répond pas aux besoins nutritionnels des individus, de sorte qu'ils ne reçoivent pas les vitamines et minéraux essentiels dont ils ont besoin pour leur croissance et leur développement», indique l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), précisant que ce problème affecte deux milliards de personnes dans le monde.
Contrairement à ce que l'on pourrait croire, ce problème n'affecte pas seulement la population des pays en développement, il concerne également les pays développés où le mal touche un nombre toujours croissant d'habitants. Ainsi, selon les statistiques, un enfant américain sur quatre souffre d'un manque de magnésium, de calcium et de vitamines A, D et E, note le site. La raison de la «faim invisible» dans les pays développés s'explique par la consommation d'un grand nombre de calories, une alimentation pauvre en nutriments essentiels et loin d'être saine, ainsi que par le choix de certains régimes, notamment végétaliens.
Le professeur Chris Elliott, directeur de l'Institute for Global Food Safety, souligne, cité par le site, que la santé des os est une préoccupation majeure pour les végétaliens à long terme. Selon lui, les taux de fractures sont d'un tiers plus élevés chez les végétaliens.
Toutefois, la British Dietetic Association, l'une des organisations les plus anciennes du Royaume-Uni, a confirmé, par la voix de la diététicienne Heather Russell, que des régimes végétaliens bien planifiés pouvaient favoriser une vie saine chez les personnes de tous âges.