«Quand on en vient à attaquer des œuvres d'art […] on oublie la liberté de création, on oublie au fond la liberté tout simplement. Et on l'a vu dans notre propre Histoire. On a vu comment les Talibans* ont attaqué les bouddhas géants de Bâmiyân, c'était en mars 2001», a lancé M.Castaner.
Incendie de la sculpture de la "main jaune" à Châtellerault: "Quand on en vient à attaquer des œuvres d'art on oublie la liberté de création. On l'a vu dans notre propre histoire comment les talibans ont attaqué les bouddhas géants de Bâmiyân", assure @CCastaner.#DirectAN pic.twitter.com/tlDdkkIrLu
— LCP (@LCP) 18 декабря 2018 г.
Plusieurs utilisateurs des réseaux sociaux n'ont pas apprécié le fait que Christophe Castaner ait «comparé les Gilets jaunes aux Talibans*». Par ailleurs, ils ont vu dans ses dires une «provocation».
#chatellerault #Castaner #Macron #LREM
— 🌺 Tropical Boy 🌺 (@tropical_boy) 19 декабря 2018 г.
⛔️ En comparant les #GiletsJaunes aux Talibans, Castaner est il devenu fou, ou est-ce une nouvelle provocation?
Si c'en est une, dans quel but?
J'espère que la mission du Ministre de l'intérieur est bien de GARANTIR la paix civile…🤔 pic.twitter.com/UDiL1YtiA0
Pourquoi tenir de tels propos dans une situation tendue. Il est tombé sur la tête. Il cherche quoi la provocation. Je me pose des questions à son sujet.
— Caroline Creto (@CarolineCreto) 19 декабря 2018 г.
Il y a eu des internautes qui ont expliqué la déclaration du ministre français par la «panique suscitée» par les Gilets jaunes au sein du gouvernement.
On a l'impression que la panique suscitée par les gilets jaunes rendent les membres du gouvernement ou les députés LREM fous à lier. Les derniers interview de Penicaud sont des modèles d'incompétence et d'absence totale de maitrise
— Caroline Porteu (@CPorteu) 19 декабря 2018 г.
M'enfin, qu'est ce que sont venus faire les talibans dans cette prise de parole qui n'était pourtant pas sotte au départ?
— Caro GUESNIER CIVIFF (@CaroCIVIFF) 19 декабря 2018 г.
— Frank Vidal (@Fk_Vidal) 18 декабря 2018 г.
Le lendemain de l'acte 5, le 16 décembre, un incendie a en partie détruit la sculpture de 24 mètres intitulée la Main jaune. Elle a été construite par 500 bénévoles et installée sur un carrefour il y a huit ans. Une enquête a été ouverte.
Les bouddhas de Bâmiyân étaient trois statues excavées dans la paroi d'une falaise située dans la vallée de Bâmiyân, en Afghanistan, à 230 kilomètres au nord-ouest de Kaboul. Le site entier a été classé au patrimoine mondial de l'Unesco. En mars 2001, les Talibans* au pouvoir dans ce pays ont toutefois pris la décision de détruire les statues.