L’ancien ministre de l’Intérieur et actuel maire de Lyon a affirmé s’être rendu samedi «au cœur des tensions pour les apaiser».
«Plutôt que de répondre positivement aux propositions qui m’étaient faites d’interrompre la fête, j’ai pris l’initiative de me rendre au cœur des tensions qui vers 18 heures [samedi, ndlr] se concentraient sur la place Bellecour, pour les apaiser», a déclaré le maire de Lyon sur Facebook.
Le maire de Saint-Étienne, Gaël Perdriau, avait précédemment demandé à ce que la Fête des lumières soit annulée, car des renforts policiers devaient être affectés à la ville de Lyon plutôt qu’à la sienne.
Des #Manifestations importantes sont annoncées dans toute @auvergnerhalpes @saint_etienne_ @gerardcollomb, ne serait il pas plus raisonnable d’annuler #fetedeslumieres @villedelyon dans le contexte actuel? Cela permettrait une meilleure répartition des forces de l’ordre @afpfr
— Gaël Perdriau (@PerdriauGael) 6 декабря 2018 г.
Mais Gérard Collomb a décidé que la fête se poursuivrait.
Il a précisé qu’il était allé au contact des groupes de jeunes qui faisaient face aux forces de l’ordre.
«Je les ai interpellés en leur signifiant qu’ils ne pouvaient pas gâcher la Fête des lumières, la fête de tous les Lyonnais, leur fête», a affirmé Gérard Collomb.
Le 2 octobre, Emmanuel Macron a accepté la démission de Gérard Collomb qui a été réélu maire de Lyon le 5 novembre.
Comme chaque année, des artistes transforment durant quatre soirées les rues et les places de la ville grâce à la lumière pour mettre en valeur le patrimoine de Lyon.