Selon cette source, qui confirmait une information de BFM TV, le parquet a été destinataire jeudi d'un signalement du préfet de police de Paris visant des propos que M.Drouet avait tenus la veille sur la chaîne d'informations en continu.
Le Gilet jaune sera entendu dans le cadre de ces investigations et devra «préciser la portée des propos qu'il a tenus», a indiqué une source proche de l'enquête. Sur sa page Facebook, le Gilet jaune a par la suite affirmé avoir été perquisitionné à son domicile.
Encore peu nombreuses pour l'instant, les réactions sont déjà partagées sur les réseaux sociaux.
Cette enquête ouverte contre Eric Drouet est absurde, disproportionnée. Son propos sur @BFMTV était symbolique, pour souligner qu'ils veulent être reçu par le Président de la République qui a le pouvoir en Ve République. Aucun "crime" dans ses mots.https://t.co/NoKYFCV2Xo
— Alexis Corbière (@alexiscorbiere) 7 декабря 2018 г.
JUSTE, il doit être tenu responsable de ses paroles, il était temps que les pousses aux crimes soient comptables des saccages des GL et qu'ils paient l'addition. Le Gilet jaune, Éric Drouet, visé par une enquête après son appel à rentrer dans l'Élysée https://t.co/iZzENVhJVc
— ljuste099 (@LLjuste099) 7 декабря 2018 г.
Dans une vidéo postée jeudi sur Facebook, M.Drouet s'est défendu d'avoir appelé à commettre des violences.
«Je vois tout ce qui se dit comme quoi je serais un anarchiste, je voudrais remettre les choses au clair», y déclarait-il. «J'ai jamais dit que je voulais aller à l'Élysée pour tout casser mais pour se faire entendre. Les seuls interlocuteurs qu'on a, ce sont des ministres, le Premier ministre ou des secrétaires d'État mais jamais le Président. Donc c'était plutôt pour le symbole», expliquait-il.
A la veille de l'acte 4 du mouvement des Gilets jaunes, l'alerte maximale est décrétée en France. Le gouvernement a décidé de déployer un dispositif «exceptionnel», avec 89.000 membres des forces de l'ordre mobilisés dans toute le pays, dont 8.000 à Paris, pour tenter d'éviter les mêmes scènes d'émeutes que le samedi 1er décembre.