Emmanuel Macron insulté et chassé du Puy-en-Velay? Cette séquence l’affirme (vidéo)

© AFP 2024 Geoffroy VAN DER HASSELTEmmanuel Macron
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La visite du Puy-en-Velay semble avoir mal tourné pour le chef de l’État. Arrivé pour évaluer les dégâts causés à la préfecture incendiée par des Gilets jaunes le 1er décembre, une nouvelle vidéo mise en ligne montre des individus pourchasser des voitures officielles en insultant le Président. Ce dernier chute d’ailleurs à 18% de popularité.

Cette vidéo amateur postée sur Twitter affirme montrer Emmanuel Macron poursuivi et insulté au Puy-en-Velay.

Alors que le cortège présidentiel se déplaçait dans une rue du Puy-en-Velay où Emmanuel Macron s'était rendu pour visiter la préfecture incendiée le 1er décembre au cours de la mobilisation des Gilets jaunes et donc en constater les dégâts, de nombreuses personnes rassemblées le long de la rue ont commencé à huer le chef de l'État et à crier des insultes, et même à exiger sa démission.

M.Macron a été accueilli par le slogan «Démission» à la sortie de la préfecture dévastée et du commissariat de police.

Cette revendication de ces habitants du Puy-en-Velay pourrait confirmer l'impopularité croissante du Président.

La cote de popularité d'Emmanuel Macron baisse de 3 points à 18% en un mois et celle d'Edouard Philippe chute de 6 points à 21%, pour atteindre leur plus bas niveau depuis leur entrée en fonction, selon un sondage YouGov pour CNews et Le Huffpost diffusé jeudi.

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Le couple exécutif entraîne le gouvernement dans l'impopularité, avec 17% seulement (-3) d'avis favorables sur son action et 77% (+6) d'avis contraires. L'équipe gouvernementale perd notamment 11 points chez les sympathisants de droite et en gagne au contraire 3 auprès de ceux de gauche. 73% (+5) des Français interrogés considèrent en particulier que l'exécutif a une "mauvaise" gestion de l'économie.

En France, après une première manifestation qui s'est déroulée le 17 novembre, les Gilets jaunes ont organisé les deuxième et troisième actes de leur mobilisation les samedi 24 novembre et 1er décembre. Dénonçant à l'origine la hausse des carburants, ils expriment désormais une colère sociale bien plus profonde. Une nouvelle mobilisation est attendue le 8 décembre.

Le dernier rassemblement a été marqué par d'importantes violences urbaines dans la capitale française. Elles ont fait 133 blessés, dont 23 membres des forces de l'ordre, et ont conduit au placement en garde à vue de 378 personnes sur les 412 interpellées, selon un bilan communiqué par la préfecture de police dimanche.

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