Le sommeil d'un adulte doit durer entre six et huit heures par jour, a annoncé une équipe internationale de chercheurs dont l'étude est publiée par la revue médicale The European Heart Journal.
Ainsi, chez ceux qui dormaient entre huit et neuf heures, le risque de décès augmenterait de 5% par rapport aux personnes qui se reposent le nombre d'heures recommandé. Le danger serait de 17% plus élevé pour un sommeil qui dure entre neuf et 10 heures et le chiffre grimperait brusquement à 41% avec un sommeil à raison de plus de 10 heures par nuit.
Toujours selon l'étude, il existe également un lien entre la sieste en journée et les accidents cardiovasculaires chez les patients bénéficiant d'une durée de sommeil suffisante la nuit. Mais chez les personnes ayant une courte nuit de sommeil, la sieste peut représenter un mécanisme compensateur du déficit de sommeil et n'est pas associée à un risque cardio-vasculaire (RCV) accru.
Par conséquent, l'évaluation des habitudes de sommeil peut aider à identifier les personnes à RCV accru, indiquent les scientifiques. Toutefois, les mesures objectives de la structure du sommeil sont influencées par diverses situations et conditions, soulignent-ils.