Selon les chercheurs, cela permettra de prévoir plus précisément les doses de radiation dans l'espace circumterrestre — ce qui joue un grand rôle dans la planification des missions spatiales. Les résultats de cette étude ont été publiés dans la revue Journal of Geophysical Research: Space Physics.
Les auteurs de l'étude ont comparé les effets de la modulation des rayons cosmiques enregistrés par les moniteurs à neutrons et l'expérience satellitaire PAMELA.
Les moniteurs à neutrons sont un réseau de dispositifs terrestres installés depuis les années 1950 qui enregistrent les particules secondaires nés de l'interaction des rayons cosmiques avec les noyaux de l'atmosphère. Dans ce travail mené par les chercheurs russes ont été utilisées les informations enregistrées en temps réel par le moniteur à neutrons situés à Oulu (Finlande).
«Le bon fonctionnement de la réponse des moniteurs à neutrons, couplé aux immenses statistiques de leur travail ininterrompu (près de 70 ans) permet de prévoir les doses de radiation dans l'espace circumterrestre, ce qui a une très grande importance lors de la planification de missions spatiales», explique-t-il.
Dans le cadre de ce travail a été également effectué un calibrage des moniteurs à neutrons terrestres à l'aide des données obtenues lors de l'expérience spatiale PAMELA.