En vue de développer des traitements pour les maladies à prions, les chercheurs de l'école de médecine Case Western Reserve à Cleveland, dans l'Ohio, ont synthétisé en laboratoire un prion humain, relate le site Science Alert. Les résultats de leurs recherches préliminaires ont été publiés dans la revue Nature Communications.
Ainsi, poursuit-il, les chercheurs seront mieux «équipés» pour mettre au point des médicaments capables de bloquer, ne serait-ce que partiellement, ces protéines et d'empêcher leur propagation dévastatrice.
Ils ont en outre découvert qu'une molécule cellulaire appelée Ganglioside GM1 — qui aide à moduler la signalisation de cellule à cellule — aide à déclencher la réplication infectieuse et la transmission de la maladie à prion. Cette découverte signifie qu'ils pourraient à l'avenir mettre au point un médicament qui inhiberait cette molécule en bloquant la propagation de la maladie à prions, concluent les chercheurs.