Après la mise en service du gazoduc Turkish Stream, le transit de gaz via l'Ukraine diminuera de 12 à 13 milliards de mètres cubes par an, a estimé dans une interview à la chaîne de télévision 24 le président du Conseil pour l'industrie gazière et le marché de gaz naturel, Leonid Ounigovski.
Kiev devrait, selon lui, attirer des partenaires étrangers dans la gestion de son système de transport de gaz, prioritairement des partenaires d'Italie, laquelle reçoit annuellement 23 milliards de mètres cubes de gaz par ce biais.
Cette mesure permettrait, selon lui, de maintenir les volumes passant par le pays à un niveau de 40 à 60 milliards de mètres cubes (au lieu des 70 à 80 milliards aujourd'hui).
Le projet prévoit la construction de deux conduites d'une capacité de 15,75 milliards de m3 chacune, dont l'une acheminera du gaz russe en Turquie tandis que la seconde alimentera des pays d'Europe du Sud et du Sud-Est. Le gazoduc traversant la mer Noire devrait entrer en service d'ici 2020.
Les Présidents russe et turc, Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan, ont assisté, le 19 novembre 2018 à Istanbul, à la cérémonie d'achèvement du Turkish Stream sous la mer Noire. Les travaux de construction de la partie terrestre du gazoduc devraient être achevés d'ici fin 2019.