Lors de la discussion de la loi de finances 2019 le 14 novembre à l'Assemblée nationale, posant une question au ministre des Affaires étrangères concernant l'action extérieure de l'État, le député franco-marocain M'jid El-Guerrab a plaidé en faveur des demandeurs de visas algériens en relevant des traitements restrictifs à leur égard de la part des consulats de France dans ce pays.
Selon ces sources, l'Assemblée populaire nationale algérienne (APN) avait l'habitude de recevoir, à chaque législature, un quota de visas réservés exclusivement aux députés et hauts responsables. Alors que pour la législature actuelle l'ambassade de France ne lui aurait rien accordé, et ce malgré une tentative du chef de cabinet du président de l'APN de renégocier une convention entre les deux institutions.
Lors de la rencontre entre le responsable algérien et l'ambassadeur de France en Algérie, M.Driencourt aurait pris soin, selon les mêmes sources, de présenter une liste de toutes les personnes (fils d'anciens députés et leurs proches) ayant bénéficié d'un visa Schengen par le biais de l'APN, qui se sont rendues sur le territoire français, et ne sont plus jamais rentrées en Algérie.