«Je suis assez favorable à ce qu'on fasse en effet tomber cet interdit, de fait les deux médias ont été accrédités le 11 novembre pour la première fois [par le Conseil supérieur de l'audiovisuel, ndlr], et ma foi je préfère guérir que prévenir, en l'occurrence et donc on verra comment ils se comportent au fur et à mesure que les accréditations» leur seront données, a indiqué le conseiller.
Il a rappelé que les deux médias avaient été accrédités pour les commémorations du 11 novembre dernier organisées à l'occasion du centenaire de l'Armistice de 1918.
«Au fond, puisqu'ils sont accrédités par le CSA, qu'ils ont leur fréquence, qu'est-ce que ça change qu'on les accrédite ou pas?», a-t-il ajouté.
«J'aimerais entendre la confirmation officielle de l'Elysée. Mais cette attitude, même de la part d'un conseiller du Président, dont le nom n'a pas été précisé, laisse entrevoir une approche constructive des autorités, alors que nous pensions déjà qu'elle était impossible. Sputnik France est pour sa part prêt à soutenir l'initiative d'Emmanuel Macron visant à lutter contre les véritables "fake news" et non contre les médias "indésirables"», a déclaré Mme Novikova.
Depuis un an, les journalistes de Sputnik en France se voient régulièrement refuser leur accréditation auprès du ministère français des Affaires étrangères. Ils ne reçoivent pas d'accréditation pour assister aux événements organisés par l'Élysée ou par les ministères français.
Toutefois, les autorités françaises n'ont jamais fourni d'explications officielles concernant leur décision de ne pas accréditer les journalistes de Sputnik et de RT France. Lors de rencontres à huis clos, les diplomates russes ont appris que ce serait «la décision personnelle du locataire de l'Élysée», d'après Mme Zakharova.