La société suédoise BioHax fête un modeste jubilé: il y a cinq ans, le spécialiste des tatouages et des piercings Johan Westerlund, qui se qualifie lui-même de «biohacker», a décidé de diversifier ses activités, écrit jeudi le site d'information Vzgliad. «Chaque trou percé dans le corps humain doit être le plus utile possible pour l'individu», a pensé Johan Westerlund.
Ce «grain» est en réalité une puce contenant les informations sur son propriétaire. Ce n'est pas le duplicata d'un passeport biométrique, mais un dossier personnel contenant des numéros de compte et de cartes bancaires, le code de sécurité sociale et bien d'autres.
La solution suggérée par Johan Westerlund ne possède à première vue que des avantages: un individu «pucé» n'a plus besoin de porter un portefeuille épais avec des cartes, des badges, etc. Et il sera toujours facile de l'identifier en cas d'accident.
Vers un contrôle total de la personne, dites-vous? Non, car en réalité la puce n'est pas reliée au système GPS. Elle fonctionne en mode passif et ne fait que recevoir des commandes — dont la source doit se situer à moins de 15 cm.
Premièrement, l'information selon laquelle «la DARPA s'intéresse à cette invention». L'agence DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency) est un département de recherche du Pentagone dont les appareils de destruction dotés d'une intelligence artificielle — des insectes qui répandent des virus dans le camp ennemi, l'équivalent d'une «armée de clones» — est le cheval de bataille.
Deuxièmement, l'affirmation selon laquelle «tout cela est pour le bien des utilisateurs, qui ne doivent rien donner d'autre que le paiement pour le service». L'application Pokemon Go avait également été présentée comme un jeu créé et distribué par des altruistes. «Téléchargez gratuitement, jouez gratuitement, nous ne vous demandons rien.» A part les coordonnées de géolocalisation et les photos des endroits mentionnés par les opérateurs du jeu. Sachant que parmi les millions d'utilisateurs se trouvaient également des policiers, des officiers et des députés qui prenaient des photos avec des pokémons à des endroits très intéressants et inaccessibles à leurs adversaires.
Par ailleurs, la législation pourrait également changer d'ici là. A notre époque, on se sépare assez facilement des secrets — souvenez-vous du secret bancaire.
Quant au GPS, rien ne prouve que sa connexion avec la puce ne sera pas établie après une mise à jour au moment voulu.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.