La grand-mère du tireur de Kertch, Galina Rosliakova, estime que c'est chez elle que son petit-fils a pu se procurer l'argent nécessaire pour commettre le massacre. Elle s'est rappelé qu'il lui avait fait part de son idée de faire numériser les photos sur lesquelles il était enfant.
«Il a pris les photos entre lesquelles j'avais glissé 20.000 [roubles, quelque 265 euros, ndlr]. Il était au courant. Après son départ, l'argent n'y était plus», a-t-elle confié.
Selon un dernier bilan, le drame a fait 21 morts, majoritairement des élèves mineurs et majeurs, ainsi que plusieurs employés de l'établissement. On dénombre également 67 blessés, dont certains sont toujours dans un état critique.
Le mercredi 17 octobre, un élève de quatrième année d'un lycée technique de Kertch, en Crimée, a déclenché une fusillade et fait exploser une bombe dans l'établissement qu'il fréquentait. Après avoir perpétré l'attaque, l'assassin a mis fin à ses jours. Le Comité d'enquête a qualifié ce crime de tuerie de masse.