Les accusations d'ingérence dans les élections de mi-mandat aux États-Unis de novembre prochain portées contre la Russe Elena Khoussyanova sont sans fondement et s'inscrivent dans la campagne d'attaques contre la Russie, a annoncé l'ambassade russe dans une déclaration.
«L'engrenage enclenché des sanctions demande de nouveaux "fondements". Il n'est pas étonnant que les prochaines élections de mi-mandat fournissent un bon prétexte pour de nouvelles attaques contre la Russie et les accusations de poursuite de l'ingérence», indique la déclaration.
L'ambassade a signalé que malgré les multiples confirmations de la volonté de Moscou de coopérer d'une manière constructive sur les problèmes de cybersécurité, certains hommes politiques et bureaucrates à Washington préféraient opter pour des accusations gratuites.
«Les accusations sont portées sans fournir de preuves. Nous avons toujours affaire à une kyrielle de mots d'ordre», a déploré l'ambassade.
Donald Trump avait déjà précédemment déclaré qu'Elena Khoussyanova n'avait rien à voir avec sa campagne électorale de 2016.
La Russie a à plusieurs reprises démenti toute ingérence dans les affaires intérieures d'autres pays ainsi que toutes tentatives d'exercer une influence sur les processus électoraux. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, avait qualifié de telles allégations d'«absolument infondées».