Le quotidien Izvestia a interviewé Nicole Trisse, chef de la délégation française à l'APCE.
«L'APCE doit préserver son statut de forum de dialogue interparlementaire avec la participation équitable de toutes les délégations», a déclaré Nicole Trisse au nom de sa délégation (18 députés). Elle a ainsi soutenu le retour de la Russie au sein de cette assemblée, explique le journal.
Nicole Trisse souligné que la position de ses collègues coïncidait entièrement avec le point de vue des autorités françaises. Le président de la délégation allemande Andreas Nick s'est également prononcé en faveur du retour des députés russes malgré les contradictions entre Moscou et Berlin sur plusieurs problèmes internationaux graves. Sa position a été soutenue par le chef de la délégation allemande (18 députés) Andreas Nick: «Malgré les divergences sur la question criméenne et le conflit dans l'est de l'Ukraine, la Russie doit rester au sein du Conseil de l'Europe et sous la juridiction de la Cour européenne des droits de l'homme, ainsi que poursuivre son travail à l'APCE afin que le dialogue ne soit pas interrompu, notamment sur les questions controversées.»
Les auteurs de la résolution ont souligné à plusieurs reprises que l'objectif de ce document ne consistait pas à aider la Russie à revenir au sein de l'APCE, mais à perfectionner la procédure de prise de décisions à l'Assemblée. Néanmoins, le thème russe a été soulevé plusieurs fois dans les discours — principalement ceux des opposants à la réforme de l'organisation — et, de toute évidence, la perspective du retour de la Russie à l'APCE a constitué l'un des principaux obstacles à l'approbation de la réforme.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.