Si le fait que les femmes vivent généralement plus longtemps que les hommes est désormais scientifiquement prouvé, des scientifiques américains de l'Université de Californie sont allés encore plus loin dans leurs recherches afin de désigner la cause de ce phénomène, relate le quotidien britannique The Daily Mail.
L'organisme humain s'use au fur et à mesure du rétrécissement des télomères, une région hautement répétitive d'ADN à l'extrémité d'un chromosome. La réduction de leur nombre fait que les cellules commencent à vieillir avant de mourir.
Les résultats de l'étude ont montré que les télomères féminins se rétrécissaient plus lentement que les masculins.
«Les estrogènes provoquent l'activité d'une enzyme qui aide à rallonger les télomères et peuvent donc augmenter l'espérance de vie. De plus, un taux élevé de cette hormone aide à maintenir le système cardio-vasculaire dans un bon état, en contribuant également au bon développement des os», résument les chercheurs.