Le Royaume-Uni croyait plus que tous les autres en les Casques blancs, et même à présent, il les fait passer pour des héros et leur octroie le statut de réfugiés, a rappelé à Sputnik le journaliste italien Roberto Vivaldelli, commentant la décision de Londres.
«Mais le gouvernement britannique ment toujours. […] L'objectif stratégique de Londres était de changer de pouvoir en Syrie, et les Casques blancs lui étaient nécessaires pour discréditer le gouvernement d'Assad sur la scène internationale», a indiqué l'interlocuteur de l'agence.
Et d'ajouter que, de toute évidence, les Britanniques y avaient renoncé.
«C'est aux États-Unis que revient toutefois l'initiative de cesser de financer les Casques blancs qui n'en ont cependant reçu aucune confirmation officielle», a poursuivi l'Italien.
Selon ce dernier, les membres de l'organisation en Syrie ont tout simplement cessé de toucher l'argent américain, apprenant par ailleurs que les Pays-Bas avaient annoncé eux-aussi leur intention de couper le financement des Casques blancs en raison de leurs liens présumés avec les terroristes.
«Après la victoire de Bachar el-Assad, d'autres pays, tels que le Danemark et l'Allemagne, peuvent bien imiter l'exemple des États-Unis et des Pays-Bas», a supposé l'interlocuteur de Sputnik.
Les Casques blancs, qui ont fui la Syrie, pourraient s'installer au Royaume-Uni, d'après une déclaration publiée lundi 24 septembre par les ministères britanniques de l'Intérieur, des Affaires étrangères et du Développement international.
Les Casques blancs sont accusés par Damas d'avoir mis en scène leurs vidéos, d'être liés aux groupes les plus extrémistes opérant en Syrie et de porter notamment assistance aux terroristes blessés dans les bombardements. Les autorités syriennes ont reçu des témoignages selon lesquels la mise en scène d'une attaque chimique était en cours de préparation dans le gouvernorat d'Idlib.