Le 11 septembre au Caire, lors de la réunion ad hoc des ministres des Affaires étrangères de la Ligue des États arabes consacrée à l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (Unrwa), Abdelkader Messahel, le ministre algérien des Affaires étrangères, a déploré la décision de l'Administration américaine de stopper son aide financière à cet office onusien, selon l'Algérie Presse Service (APS).
Dans sa déclaration, le chef de la diplomatie algérienne a souligné que l'appui à l'Unrwa, née d'une résolution de l'Assemblée générale de l'Onu, «implique une responsabilité juridique, politique et éthique, pour assurer le droit des réfugiés palestiniens à une vie digne et leur permettre de bénéficier de prestations sociales, notamment sanitaires et éducatives».
Lors de la réunion mensuelle du Conseil de sécurité de l'Onu sur le Proche-Orient, le 24 juillet, l‘ambassadeur américain à cette institution internationale, Nikki Haley, s'est attaqué aux pays arabes sur la question du conflit israélo-palestinien, les accusant de ne pas faire suffisamment pour «réellement aider» à instaurer la paix dans cette région du monde, selon l'AFP.
«Le moment est venu pour les pays de la région de réellement aider le peuple palestinien au lieu de faire des discours à des milliers de kilomètres», a déclaré l'ambassadeur américain.
Pour rappel, fin août, l'administration américaine a décidé de stopper le financement de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient, a indiqué une déclaration du service de presse du département d'État.
L'Office onusien a confirmé l'annulation par les États-Unis de leur aide financière pour l'année 2018, peut-on lire dans le communiqué de l'agence.