Ariela Algaze, étudiante à l'université de Stanford, a découvert et déchiffré des fragments de texte figurant sur les morceaux d'un sarcophage faisant partie de la collection de l'établissement depuis une centaine d'années, raconte le portail Phys.org.
La momie a été acquise en 1901, par Jane Stanford, l'épouse du fondateur de l'université. Cinq ans plus tard, le sarcophage a été gravement endommagé par un séisme. Bien qu'il ait été conservé depuis lors dans le musée de l'université, les scientifiques n'y ont remarqué aucune inscription.
Remnants of an ancient Egyptian mummy case, bronze figurines of the mythological god Osiris and miniature ceramic jars are among some of the objects on display as part of two new exhibits at the Stanford Archaeology Center. https://t.co/GB3b3APsyg
— Stanford University (@Stanford) 19 août 2018
Au printemps 2018, l'artefact a été à nouveau étudié, dans le cadre d'un cours sur la culture des musées, lors duquel l'étudiante Ariela Algaze a découvert deux objets portant des inscriptions qui n'avaient jamais été remarquées auparavant. Les égyptologues ont aidé la scientifique à traduire et à déchiffrer le nom de la momie: c'était une femme qui s'appelait Senchalanthos, et son épitaphe sur le sarcophage disait: «Que son nom rajeunisse de jour en jour».
I had a lot of fun writing this story. Check it out if you have time. #Archaeology #mummy 🧟♀️ (Why is there no mummy/pyramid emoji??) — Stanford student discovers writing on pieces of ancient Egyptian mummy case https://t.co/4HvuYvLeWX pic.twitter.com/ZLeDgJPsWw
— Alex Shashkevich (@chachkevitch) 30 août 2018
Selon le style de la lettre, les experts ont pu établir la date approximative de la mort de cette femme égyptienne, pas avant 30 avant JC, à l'époque hellénistique de l'histoire égyptienne.
Ces textes, conservés depuis cette époque, sont de rares trouvailles pour les scientifiques.