Près de La Havane on aurait trouvé la couverture sphérique d'un radar destiné à intercepter les moyens de communication interagissant avec des équipements électroniques, écrit mercredi le quotidien Nezavissimaïa gazeta se référant au magazine Diplomat. Ce site pourrait également servir à détecter des missiles balistiques et à espionner des satellites. Les militaires américains se demandent qui a financé l'installation de ce nouveau radar: selon eux, c'est soit la Chine, soit la Russie.
Actuellement, la Chine devient un acteur de plus en plus notable dans l'espace géopolitique et économique latino-américain. Les relations internationales évoluent: on note un affaiblissement des positions dominantes des USA et une réduction de l'activité des pays de l'UE dans la région. Dans ce contexte, Pékin cherche activement à inclure les pays d'Amérique latine dans la sphère de ses intérêts politiques, économiques et militaires. Cuba ne fait pas exception.
Dans le même temps, la Chine apporte son aide à Cuba sans oublier ses propres intérêts. Selon l'agence de presse Reuters, pour ce soutien La Havane a donné à la Chine du pétrole et des parcelles de zone côtière avec la perspective d'y construire des stations balnéaires rentables.
En 2014, le Président chinois Xi Jinping s'est rendu à Cuba pour s'entretenir avec le dirigeant de l'époque Raul Castro sur l'élargissement de la coopération bilatérale dans différents domaines. Et entre 2015 et 2018, la Havane et Pékin ont échangé plusieurs visites de hautes délégations militaires pour évoquer l'intensification de la coopération militaire bilatérale.
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