Dans le contexte des nouvelles sanctions américaines introduites dans le cadre de l'Affaire Skripal à l'égard de la Russie, Sergueï Lavrov a critiqué la position de tous ceux qui appelaient Moscou à convaincre Washington du fait que la Russie ne recourait pas aux armes chimiques et biologiques.
«Il est difficile de prendre de telles exigences au sérieux. Elles ont un air particulièrement insolite si on se rend à l'évidence que la Russie, à la différence des États-Unis, a complètement détruit son arsenal chimique. D'ailleurs, cela a été confirmé par l'OIAC», a-t-il indiqué dans une interview accordée au quotidien slovaque Pravda.
Le département d'État américain a annoncé le 8 août une nouvelle batterie de sanctions antirusses en raison d'une prétendue utilisation par Moscou d'un agent innervant à Salisbury.
La Russie a toujours démenti les allégations de Londres. Début avril, les chercheurs du laboratoire britannique de Porton Down avaient reconnu ne pas être en mesure d'établir le pays d'où provenait l'agent innervant utilisé dans cette tentative d'assassinat. Le gouvernement russe a à plusieurs reprises demandé à Londres de lui permettre de participer à cette enquête.