Rudy Giuliani, l'avocat du Président Donald Trump et ancien maire de New York, estime qu'une destitution de son employeur provoquerait une révolte populaire aux Etats-Unis, bien qu'il n'y ait «aucune raison» selon lui pour qu'il soit écarté du pouvoir.
«Vous ne pourriez attaquer M.Trump que pour des raisons politiques et le peuple américain se révolterait contre cela», a-t-il déclaré à Sky News.
Le Président américain avait lui-même prévenu que si les démocrates gagnaient la majorité au Congrès suite aux élections de mi-mandat de novembre et qu'ils tentaient de mettre en œuvre une destitution présidentielle, le marché international s'effondrerait.
Une autre femme impliquée dans cette affaire, Karen McDougal, ex-playmate du magazine Playboy, affirme elle avoir eu une relation romantique de 10 mois avec Donald Trump, qui aurait débuté en 2006, peu après que Melania Trump ait accouché de leur fils Barron.
Michael Cohen a de son côté affirmé avoir versé les sommes de 130.000 et 150.000 dollars à deux femmes pour acheter leur silence suite à leurs liaisons avec Donald Trump et à la demande de celui-ci. La peine de M. Cohen, qui pourrait atteindre entre quatre et cinq ans de prison, sera prononcée le 12 décembre.
M. Trump, lui, accuse son ancien avocat d'avoir enfreint la loi et fait ces déclarations mensongères dans le but de conclure un marché avec les enquêteurs.