Les États-Unis continueront d'exercer une pression sur Téhéran, pression qui ne se limitera pas simplement aux mesures restrictives économiques, a déclaré mercredi le conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, John Bolton, en déplacement en Israël. Il a précisé que l'impact des sanctions américaines contre l'Iran s'était déjà avéré plus fort que prévu.
«Les conséquences économiques [des sanctions, ndlr] sont de toute évidence plus fortes que ce qu'on avait prévu. […] Nous allons également faire d'autres choses afin d'exercer une pression sur l'Iran, au-delà des sanctions économiques», a-t-il lancé en précisant que Donald Trump voulait une «pression maximale» sur le pays.
«Nous nous attendons à ce que les [gouvernements, ndlr] européens réalisent, comme le font déjà les entreprises européennes, que le choix entre faire des affaires avec l'Iran et faire des affaires avec les États-Unis est très simple», a-t-il ajouté.
Le conseiller américain à la sécurité nationale a soutenu les frappes israéliennes contre des installations iraniennes en Syrie, en expliquant que celles-ci présentaient une «menace» pour la sécurité de l'État hébreu.
«Je crois qu'il s'agit d'un acte légitime d'auto-défense de la part d'Israël», a-t-il déclaré.
Le 6 août, le Président Trump a signé un décret réinstaurant un certain nombre de sanctions à l'encontre de l'Iran, en affirmant vouloir imposer une «pression économique maximale» sur la République islamique. La deuxième partie des sanctions doit entrer en action le 4 novembre prochain.
Le 8 mai dernier, le Président américain Donald Trump annonçait que son pays se retirait de l'accord signé en 2015 entre plusieurs grandes puissances mondiales et l'Iran, qui avait alors accepté de brider son programme nucléaire en échange de la levée d'une partie des sanctions internationales.