La police militaire russe abandonnera le plateau du Golan une fois que la mission de l'Onu déploiera ses patrouilles, a annoncé le général Sergueï Kouralenko, chef adjoint du groupe militaire russe en Syrie dans une interview accordée au quotidien Moskovski Komsomolets.
Selon lui, «à l'heure actuelle la police militaire russe est la base de la paix et du calme dans la région». Il a ajouté que la présence des policiers militaires russes n'était pas vouée à durer et qu'ils partiraient dès que l'Onu décidera qu'elle pourra remplir l'intégrité des tâches sur les lieux elle-même.
«Ce n'est qu'une nécessité de l'instant. Rien de plus. Dès que les patrouilles permanentes de la mission de l'Onu arriveront, l'activité des nôtres prendra fin», a déclaré le général Kouralenko.
Le 2 août, l'état-major russe a annoncé que des policiers militaires russes seraient déployés à la frontière entre la Syrie et Israël sur les hauteurs du Golan.
Le Conseil de sécurité de l'Onu a qualifié cette annexion d'illégale par sa résolution 497 adoptée le 17 décembre 1981. Environ 510 km² du plateau du Golan restent sous le contrôle du gouvernement syrien.
La mission des Casques bleus dans la région a été gelée pendant 6 ans.