Jeudi matin, à Stockholm, la police voit un homme armé d’un pistolet et exige que ce dernier le lâche. Le «suspect» ne réagissant pas, ils ouvrent le feu … Mais leurs balles ôtnt la vie à un jeune homme de 20 ans souffrant d’autisme et atteint de trisomie 21 qui tenait à la main son jouet et ne pouvait pas répondre aux gardiens de la paix, informe la presse.
Endeuillée, la mère d’Eric Torell a révélé ensuite à la chaîne SVT que son fils était sorti sans permission de l’appartement de son père dans la nuit de mercredi à jeudi, un comportement atypique pour lui.
Eric Torell 20 years old, his parents went out in media this evening criticising the police version of events. pic.twitter.com/pJywU5gIUp
— Sapmi (@Sapmi4) August 2, 2018
«On a frappé à la porte. Il y avait derrière deux policiers qui m’ont révélé que trois de leurs collègues avaient abattu mon fils. Pas un, ni deux, mais trois lui ont tiré dans le ventre», explique la femme.
Il a toutefois rappelé, en se fondant sur sa propre expérience, que parfois les policiers devaient prendre des décisions difficiles en quelques instants seulement.
Selon les données du parquet du pays, aucun des trois policiers n’a pour le moment été interpellé. Une enquête est en cours.