L'examen des corps des trois journalistes russes tués en République centrafricaine a établi qu'ils n'avaient pas été torturés, a déclaré aux journalistes la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova.
«D'après les données reçues par l'ambassade russe en Centrafrique, les médecins locaux n'ont pas trouvé au cours du premier examen de traces de torture [sur les corps], seulement des blessures par arme à feu», a détaillé la diplomate.
Les corps d'Orkhan Jemal, d'Alexandre Rastorgouev et de Kirill Radtchenko ont été retrouvés le 31 juillet en Centrafrique. Tous les trois y travaillaient pour le centre de gestion des enquêtes russe de Mikhaïl Khodorkovski. Ce Centre a annoncé que ces journalistes tournaient dans la république un documentaire sur la vie de ce pays. Le dernier contact avec eux datait de dimanche 29 juillet.
Ce qui s'est produit en Centrafrique
Les premières informations sur la découverte en Centrafrique de trois corps avec des cartes de presse (supposément des ressortissants russes) ont été rapportées le 31 juillet aux alentours de 16:30, heure de Paris.
Puis, une source au courant de la situation a annoncé que les défunts possédaient des pièces d'identification périmées de différents médias.
Le motif de l'attaque contre les journalistes n'a pas non plus été établi. Selon l'une des versions, il pourrait s'agir d'un braquage.
La situation est supervisée par le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov en personne, les diplomates feront tout pour découvrir les détails des faits.
Le ministère apportera également son aide pour le rapatriement des corps des Russes défunts.
La situation en Centrafrique
La situation s'est aggravée en Centrafrique en 2013 après le renversement du Président François Bozizé, qui se trouvait au pouvoir depuis 2003.
D'après l'Onu, durant le conflit jusqu'à un million de personnes ont dû quitter leur foyer, plus d'un millier de personnes ont été tuées.