Le chef de la diplomatie iranienne Javad Zarif a fait appel au même réseau social, Twitter, pour troller les menaces que Donald Trump avait adressées lundi 23 juillet à Téhéran.
«Nous ne sommes pas impressionnés. Le monde a entendu des propos encore plus virulents il y a quelques mois. Et les Iraniens les ont entendus, en version plus civilisée, pendant 40 ans», a répliqué le ministre iranien.
Il a ajouté que son pays existait depuis des millénaires et avait vu des empires s'effondrer, «y compris le nôtre qui a duré plus longtemps que la durée d'existence de certains pays».
«Soyez prudent», a-t-il conclu en reprenant l'avertissement de Donald Trump.
Le Président iranien Hassan Rohani a alors mis en garde Washington contre la détérioration des relations avec Téhéran précisant que «les États-Unis devraient savoir qu'une guerre contre l'Iran serait la mère de toutes les guerres». Il a appelé son homologue américain à «ne pas jouer avec la queue du lion».
Donald Trump a, semble-t-il, été touché au vif.
«Ne menacez plus jamais les États-Unis, sinon vous subirez des conséquences que peu ont connues dans toute l'Histoire. Nous ne sommes plus un pays qui tolérera vos propos déments de violence et de mort. Soyez prudent», avait-il écrit la veille sur Twitter.
Le secrétaire d'État Mike Pompeo a annoncé que les sanctions américaines contre le secteur pétrolier iranien entreraient en vigueur le 4 novembre et qu'après cette date, les livraisons de pétrole iranien seraient considérées comme une violation des sanctions.