Ce lundi, quelques instants avant la très attendue conférence de presse entre les Présidents Trump et Poutine, un journaliste accrédité tenant un panneau portant l'inscription «Traité sur l'interdiction des armes nucléaires» a été expulsé de la salle du palais présidentiel à Helsinki.
Au début, la sécurité s'est approchée de l'activiste pour avoir avec lui une conversation. Quelques minutes plus tard, il est revenu et a expliqué aux autres journalistes qu'il souhaitait poser une question sur les armes nucléaires. Selon le service de sécurité, les panneaux étaient interdits lors de cette conférence de presse. En même temps, le journaliste a brandi son panneau portant l'inscription «Traité sur l'interdiction des armes nucléaires».
Journalist Sam Husseini dragged out of Trump-Putin press conference in Finland by Secret Service in protest over nuclear weapons https://t.co/648LnuWxcI pic.twitter.com/topJkCPlQ7
— MSN Philippines (@msnph) 16 juillet 2018
Les médias ont publié une vidéo sur laquelle l'homme refuse de remettre son panneau à la sécurité, puis se fait expulser de la salle.
À l'extérieur de la salle, il a continué à crier, interrogeant les gardes: «C'est la liberté de la presse, que diriez-vous de la presse libre?»
Après que le journaliste a continué à résister, les forces de l'ordre l'ont fait monter dans une voiture de la police. Peu après, elles sont retournées dans le palais présidentiel pour que le journaliste puisse récupérer ses affaires. Mais quand il a atteint l'endroit, il a sorti de nouveau son panneau et a commencé à expliquer qu'il voulait juste poser une question. Le discours s'est vite transformé en cris, et malgré sa résistance, le journaliste a été conduit hors de la salle.
Con un cartel de protesta sobre las armas nucleares, Sam Husseini, periodista de 'The Nation', fue expulsado de la conferencia de prensa de Trump y Putin en Helsinki. pic.twitter.com/jqMYDY8et3
— Tusitala (@ManuelCalvito) 17 juillet 2018
Sam Husseini communications director for DC nonprofit the Institute of Public Accuracy was dragged out of a press conference between Trump & Putin in Helsinki on Monday after holding up a sign reading “Nuclear Weapon Ban Treaty.” pic.twitter.com/Xmp0L3AePp
— Stone Cold (@stonecold2050) 16 juillet 2018
L'incident n'a pas empêché la tenue de l'événement. Quelques minutes plus tard, les délégations et les chefs d'État se sont assis devant les micros pour donner leur conférence de presse.
Quand on a été rapporté cet incident au ministre russe des Affaires étrangères, il a plaisanté: «Était-il un membre des Pussy Riot?»
Selon la presse finlandaise, Sam Husseini est un écrivain et activiste politique. Sur son site internet, Husseini écrit qu'il est un journaliste indépendant à Washington, dont les articles sont publiés par The Nation, Consortium News et CounterPunch.