Cette compétence caractérise les loups qui vivent en meute et qui ne peuvent survivre seuls. Les scientifiques ont observé quatre meutes de loups et le comportement de chiens sauvés dans un abri.
Les loups se querellent souvent, mais se réconcilient aussi très vite. Dans la moitié des cas, la réconciliation se passait dans les dix premières minutes après le conflit. Les chiens se disputaient beaucoup moins souvent, mais avec plus d'agressivité et presque sans réconciliations. Seulement 20% des conflits se sont terminés pacifiquement.
«Nous fournissons des preuves de réconciliation chez les loups captifs, qui dépend fortement de la coopération entre les meutes, alors que les chiens domestiques, qui comptent moins sur la coopération conspécifique que les loups, évitent d'interagir avec leurs partenaires après les conflits», déclarent les scientifiques.
Selon les spécialistes, l'occurrence de la réconciliation chez les chiens peut être influencée par les conditions sociales et environnementales plus que chez les loups, et a appelé à davantage de recherches sur la manière dont les chiens gèrent les conflits.