L'Iran menace de mesures radicales dans le cas où l'exportation de son pétrole serait restreinte sur le marché international par les États-Unis.
«Si l'exportation du pétrole iranien est restreinte, nous ne permettrons pas d'exporter le pétrole vers d'autres pays par le biais du détroit d'Ormuz», a déclaré à l'agence YJC Ismaïl Kosari, commandant adjoint du corps des Gardiens de la révolution islamique.
La semaine dernière, le département d'État américain a appelé les pays du monde à cesser leurs importations de pétrole iranien d'ici au 4 novembre sous peine de s'exposer aux sanctions américaines rétablies conséquemment à la sortie de Washington de l'accord sur le nucléaire iranien.
Or, selon Eshagh Jahangiri, Téhéran était prêt à «mettre en échec ce slogan des États-Unis selon lequel [l'exportation du, ndlr] pétrole iranien doit être bridée».