Des responsables israéliens de la Défense ne s'attendent pas à une confrontation directe entre les Forces de défense israéliennes et l'armée syrienne à la suite d'une offensive pro-gouvernementale contre le Front Al-Nosra* et Daech* dans le sud-ouest de la Syrie, près de la frontière avec Israël, relate Haaretz.
Selon la ligne générale d'Israël, il n'y aura pas de compromis quand il s'agira de maintenir l'accord de 1974, qui prévoit l'existence d'une zone tampon excluant la présence de forces militaires et d'armes lourdes entre les deux pays, note Haaretz.
Israël suit également de près la situation dans la région, afin de vérifier quelles forces sont affiliées au Président Bachar el-Assad.
Cette mesure a été prise à la suite des avancées de l'armée syrienne contre les radicaux au cours de l'offensive antiterroriste aérienne et terrestre lancée par le gouvernement dans les territoires proches de la frontière avec la Jordanie et Israël. Des dizaines de milliers de civils vivant dans la zone de conflit ont commencé à fuir vers les hauteurs du Golan, contrôlées par Israël, à mesure que les forces gouvernementales pénétraient davantage dans la région.
En 2016, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait déclaré que Tel Aviv ne rendrait jamais les hauteurs du Golan à Damas; le territoire a été annexé par Israël en 1981 après leur occupation pendant la guerre des Six Jours en 1967.
* Organisation terroriste interdite en Russie.