La Direction générale de la protection civile de la wilaya d'Alger a annoncé que 66 plages de la capitale algérienne avaient été autorisées à la baignade tandis que 21 plages avaient cependant été interdites.
Ces 21 endroits prisés par les vacanciers et les habitants locaux n'ont pas reçu le feu vert du service «en raison du manque d'aménagement, de l'inexistence de voies d'accès aux plages, de la pollution et de la qualité des eaux non conformes aux normes de santé et d'hygiène publiques», a expliqué à l'agence de presse APS le lieutenant Khaled Ben Khalfallah.
Pour mettre en place un service de sécurité sur les plages d'Alger, la protection civile compte y mobiliser plus de 600 maîtres-nageurs saisonniers. Outre ces importants moyens humains, les autorités préparent des équipements tels que des bateaux de sauvetage et des ambulances.
Dès la semaine prochaine, la Direction générale de la protection civile mettra en place des campagnes de sensibilisation aux dangers qui pourraient survenir durant l'été.
En 2017, plus de 3,5 millions d'estivants ont visité différentes plages d'Alger. La protection civile a dû intervenir 2.865 fois, sauvant 671 personnes, dont 369 enfants. En outre, 1.679 personnes ont été secourues.