En finançant les Casques blancs, les États-Unis soutiennent un des projets de leurs propres services spéciaux, a déclaré Ahmad Kazem, chef du Réseau syrien des droits de l'Homme.
«Tout le monde sait déjà qui sont ces "Casques blancs". Ils trouvent leurs racines dans les services spéciaux» de plusieurs pays, dont des États-Unis, a-t-il indiqué quelques jours seulement après que Washington a annoncé octroyer 6,6 millions de dollars aux Casques blancs et au mécanisme de l’Onu en Syrie. Le département d’État a alors affirmé soutenir résolument cette organisation qui, depuis le début du conflit, aurait «sauvé 100.000 vies».
«Leur objectif est de […] prendre sous leur contrôle l’esprit des gens», a-t-il encore expliqué.
Carla Ortiz, actrice et réalisatrice bolivienne, a ainsi déclaré qu'elle «avait vu les Casques blancs partager des blocs opératoires avec le Front Al-Nosra* et ce sans aucun problème» en ajoutant que les gens dans la rue affirmaient que les Casques blancs «ne sauvaient pas les civils», qu'ils «refusaient même les soins aux enfants hospitalisés», et que lors de la bataille d'Alep, ils «travaillaient main dans la main» avec le Front Al-Nosra*.
* Organisation terroriste interdite en Russie