Casques blancs: les USA financent-ils leur propre projet avec de l’argent saoudien?

© AFP 2024 Sameer Al-DoumyEin Mitglied der „White Helmets“ bei Damaskus
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Le financement des Casques blancs est celui d’un des projets lancés par les services spéciaux américains dans le but de manipuler les esprits, estime dans son commentaire à Sputnik un défenseur des droits de l’Homme syrien.

En finançant les Casques blancs, les États-Unis soutiennent un des projets de leurs propres services spéciaux, a déclaré Ahmad Kazem, chef du Réseau syrien des droits de l'Homme. 

«Tout le monde sait déjà qui sont ces "Casques blancs". Ils trouvent leurs racines dans les services spéciaux» de plusieurs pays, dont des États-Unis, a-t-il indiqué quelques jours seulement après que Washington a annoncé octroyer 6,6 millions de dollars aux Casques blancs et au mécanisme de l’Onu en Syrie. Le département d’État a alors affirmé soutenir résolument cette organisation qui, depuis le début du conflit, aurait «sauvé 100.000 vies». 

Les Casques Blancs - Sputnik Afrique
Quand Washington persiste à financer les sulfureux Casques blancs
«C’est naturel que les États-Unis les financent, formatant ainsi le terrorisme international. Ils les paient en majeure partie avec de l’argent saoudien», dit-t-il soulignant le rôle que jouent de nos jours les services spéciaux.  

«Leur objectif est de […] prendre sous leur contrôle l’esprit des gens», a-t-il encore expliqué.  

Carla Ortiz, actrice et réalisatrice bolivienne, en Syrie - Sputnik Afrique
«J’ai vu les Casques blancs partager les blocs opératoires avec le Front Al-Nosra»
Les Casques blancs ont été maintes fois accusés de coopérer avec des terroristes. Parmi les griefs retenus contre eux figurent une propagande anti-gouvernementale visant Bachar el-Assad, des tentatives pour encourager une intervention étrangère dans le pays, ainsi que des «preuves» fabriquées dénonçant les « bavures » commises lors de la campagne russe en Syrie

Carla Ortiz, actrice et réalisatrice bolivienne, a ainsi déclaré qu'elle «avait vu les Casques blancs partager des blocs opératoires avec le Front Al-Nosra* et ce sans aucun problème» en ajoutant que les gens dans la rue affirmaient que les Casques blancs «ne sauvaient pas les civils», qu'ils «refusaient même les soins aux enfants hospitalisés», et que lors de la bataille d'Alep, ils «travaillaient main dans la main» avec le Front Al-Nosra*. 

* Organisation terroriste interdite en Russie

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