Dans un contexte de bras de fer commercial entre Washington et Ottawa, le principal conseiller économique de Donald Trump, Peter Navarro, a introduit un moment de détente en présentant ses excuses pour avoir tenu des propos déplacés contre le Premier ministre canadien Justin Trudeau.
Il convient de rappeler qu'à l'issue du sommet du G7 le 10 juin dernier, M.Navarro a estimé qu'il fallait réserver «une place spéciale en enfer» à Justin Trudeau pour ses propos tenus lors de la conférence de presse de clôture du sommet.
«Laissez-moi corriger une erreur que j'ai commise (…). Le langage que j'ai utilisé était inapproprié», a-t-il reconnu lors d'une conférence organisée par le quotidien Wall Street Journal, tout en soulignant que sa mission «était d'envoyer un signal de force».
Le dirigeant canadien avait déclaré à la fin du sommet que les nouveaux droits de douane imposés par les États-Unis au Canada sur l'acier et l'aluminium étaient «insultants», avant de confirmer des contre-mesures visant Washington pour juillet.
Pour sa part, le locataire de la Maison-Blanche a promis que les critiques de M.Trudeau allaient coûter «beaucoup d'argent» à Ottawa.